Deux dossiers
à ce jour (en cours de
rédaction) :
-
Dossier Préparation Maternité
-
Dossier préparation sportive
DOSSIER
PREPARATION MATERNITE
Respiration
/ Relaxation
/ Sophrologie
Grossesse
et accouchement sont des éléments
centraux de la vie d'une femme,
d'un couple ou d'une famille.
Installé entre thérapie
et coaching, les techniques
d'accompagnement à la
maternité apportent une
aide utile à cette période
et ce moment importants.
Quelques
notions importantes :
Respiration
Respiration
abdominale ou ventrale, respiration
complête.
Un
des buts de l'accompagnement
à la maternité
et plus précisément
à l'accouchement est
de développer les compétences
respiratoires de la future maman.
La respiration complête,
lente et profonde (appelée
éagelemnt respiration
des trois étages) correspond
naturellement aux besoins de
l'accouchement ou du moins à
une bonne partie de celui-ci
:
- elle facilite un bon
renouvellement et ainsi une
bonne élimination du
gaz carbonique, évitant
un phénomène nommé
acidose, souffrance foetale.
- elle nourrit le travail
long et intense de l'utérus,
approte l'oxygène nécessaire.
On peut donc d'ailleurs
en fonction de ces arguments
s'étonner de techniques
qui visent à la rétention
d'air.
Respiration
ventrale?
Le terme
""respiration ventrale
surprend parfois. On ne respire
pas par le ventre, mais en libérant
le ventre, on permet au diaphragme
de descendre et aux poumons
de se remplir.
Pour
respirer, il faut des muscles.
Le diaphragme est le muscle
le plus important de la fonction
respiratoire.
Dans une
respiration libérée,
le diaphragme s’abaisse à
l’inspiration et monte à
l’expiration.
Il assure
une respiration ample et abdominale.
Dans
les respirations superficielles,
irrégulières,
arythmiques, le diaphragme est
souvent bloqué. Des tensions
musculaires contrarient la liberté
du souffle, ce qui impose à
l’individu un surcroît
d’effort.
En
lui redonnant sa mobilité,
on accroît la ventilation
pulmonaire, on masse le plexus
solaire, on tonifie la région
abdominale.
Respiration
complête, totale (respiration
des trois étages)
La respiration
complête utilise toutes
les ressources respiratoires
de l'individu. On commence par
le ventre puis on ouvre la cage
thoracique jusqu'aux épaules
: le mouvement suit donc le
trajet : ventre - thorax - épaules
(sous-claviculaire). On parle
également de respiration
dorsale, car inévitablement,
la respiration complête
se ressent également
dans la régoin du dos.
C'est en fait tout un être
qui respire.
Complète,
la respiration procure une relaxation
profonde et tonifie l’organisme.
En respirant amplement, on détend
les muscles intercostaux et
on libère la cage thoracique,
crispations souvent liées
à la peur, la timidité,
la rigidité morale, …
Une respiration
complète, équilibrée
et stable (enracinement), permet
la prise de conscience de l’individu
dans sa globalité.
Outil de détente,
de gestion émotionnelle.
En dehors de
l'apport en oxygène et
dans le cadre de l'accouchement,
le développement des
compétences respiratoires
présente d'autres atouts
:
- La respiration
est la seule fonction vitale
dépendante du système
neuro-végétatif
que l’homme puisse maîtriser.
Participant à la régulation
du système nerveux, de
la circulation sanguine, la
fonction respiratoire est bien
entendu capitale d’un point
de vue physiologique. Elle constitue
une voix d'accès vers
un corps qui s'emballe et un
outil de détente.
- D’un point
de vue psychologique, la relation
entre respiration et état
émotionnel n’est plus
à prouver. Mais, dans
le cadre de l’anxiété
et de la gestion émotionnelle,
l’important est de constater
que cette relation est bilatérale
:
La vie psychique
influe sur la respiration
La respiration
influe sur la vie psychique
En plus d'un
contrôle tensionnel, physiologique,
le contrôle respiratoire
permet donc également
un contrôle émotionnel,
outil de gestion du stress utile
dans le cadre de l'accouchement.
Respiration
et naissance
L'accouchement
va se diviser en plusieurs phases
:
- Phase de travail :
c'est la période d'effacement
et de dilatation du col de l'utérus.
La respiration sera abdominale,
lente et ample. Si les contractions
ne sont pas de bonne qualité
ou insuffisantes, l'expiration
doit être forcée
en contractant les abdominaux,
pour exciter le fond utérin.
Entre chaque contaction, relâchement,
respiration ample et lente...
- Juste avant la naissance
: la maman peut avoir envie
de pousser alors que le moment
n'est pas venu, c'est à
dire qu'effacement et dilatation
ne sont pas complets. La respiration
ample et lente est là
encore un bon outil pour resister
à cette envie, sans arrêt
respiratoire entre expiration
et inspiration (et inversement),
arrêt qui pourrit induire
une contraction réflexe.
- La naissance/expulsion
: muscles abdominaux et utérins
collaborent pour l'expulsion
de l'enfant. Là la respiration
se modifie, inspiration, puis
expiration lente et forcée
(contraction maximale des muscles
abdominaux, serrement, pincement
des levres pour limiter l'expiration),
puis inspiration très
rapide (car l'enfant pendant
cette phase est "aspiré"
vers le ventre de la maman puis
expiration lente et forcée
etc...
- La naissance proprement
dite : retour à la respiration
naturelle, lente et ample
En
haut
Relaxation
Définition
- La relaxation : recherche
d’un état naturel
Lorsqu’on
évoque la relaxation,
on pense volontiers à
une activité de salon
plus ou moins ésotérique,
sorte de ramollissement somnolent.
Il
n’en est rien. Etymologiquement
«Relaxer» signifie
«re-libérer»,
à l’image du prisonnier
qu’on relaxe. Il s’agit ici
de libérer des ressources
et énergies nouvelles,
présentes en chacun de
nous. Le relâchement,
tout comme la tension sont des
états naturels.
Chaque
fibre musculaire a deux possibilités
: se contracter ou se relâcher.
Pratiquer
la relaxation, c’est guider
corps et esprit vers la redécouverte
de cet état physiologique
inscrit dans la mémoire
cellulaire.
Se
relaxer n’est donc pas un phénomène
artificiel ou extérieur.
Il s’agit de retrouver et de
libérer des compétences
perverties par l’histoire de
l’individu : la relaxation existe
en nous de manière naturelle.
En plus de développer
des compétences, des
outils de relâchement
contrôlés, se relaxer,
c’est donc aussi progresser
dans la connaissance de soi-même.
Dialogue
tonique
Tonus musculaire
La
physiologie de l’individu présente
deux types de muscles :
- Muscles
lisses (ou muscles blancs) :
leur contraction est autonome,
involontaire ou soumise au système
nerveux végétatif.
- Muscles
striés (ou muscles rouges
ou muscles squelettiques) :
unissant les os, ils permettent
la mobilité du sujet.
La contraction de ces muscles
est volontaire, soumise au contrôle
cérébral.
Ce
sont les muscles striés,
muscles volontaires, qui nous
intéressent ici. Ces
muscles sont maintenus dans
un état de contraction
partiel mais permanent : le
tonus musculaire, qui permet
par exemple de maintenir le
corps dans une situation donnée.
Ce seuil minimal de contraction
est bien entendu variable selon
l’individu.
Régulation
Les
chocs, émotions agissent
sur la fonction tonique du muscle,
d’où l’importance de
l’apprentissage de sa régulation
en relaxation. Selon ses capacités,
le sujet répondra de
deux manières à
une agression :
-
Dérèglement du
tonus musculaire : agressé,
le sujet se contracte exagérément.
Cette dépense d’énergie
ne lui permet pas d’agir correctement
pour résoudre le problème.
D’autres sollicitations surgissent.
N’ayant pas retrouvé
tout son tonus musculaire, cette
nouvelle agression est encore
plus mal vécue que la
précédente… La
tension devient chronique.
-
Régulation du tonus musculaire
: le tonus musculaire est plus
bas. L’agression ne crée
pas ou pu de tensions. Le sujet
peut réagir, avoir accès
à ses ressources puis
retrouver rapidement et aisément
son état de départ.
Fonction
et dialogue tonique
La
fonction tonique est au centre
de la vie de chaque individu.
Dans sa relation avec lui-même,
mais aussi avec son environnement.
Dans le cadre de l'accouchement,
la compétence consciente
de ce dialogue tonique est importante.
Un dialogue autant physiologique
et psychologique, qui permet
à la femme de contrôler
son degré de stimulation,
de n'utiliser que les tensions
nécessaires pour laissr
aller ce qui n'est pas utile
à l'accouchement. Cette
gestion tensionnelle diminue
les tensions de la naissance
mais aussi par voie de conséquence,
accélère la récupération
après accouchement
En
haut
Sophrologie
Cette
partie se consacre à
la sophrologie dans le cadre
de la préparation à
la maternité et à
l'accouchement lui-même.
Les outils présentés
sont sophrologiques, mais la
plupart peuvent être rencontrés
en hypnose ericksonienne.
Schéma
corporel
La prise de
conscience du schéma
corporel en tant que réalité
vécue est élément
important et de la sophrologie
et de l'accompagnement à
la maternité.
Perception
et évolution : les
exercices de sophrologie permettent
une prise de conscience du corps,
ici et maintenant, ce qui en
matière de grossesse
et de modification de l'image,
apporte nécessairement.
La grossesse et conscientée,
vécue corporellement,
ressentie intérieurement,
représentée extérieurement.
De même, sentir le bébé,
établir un contact corporel
et intime est évidemment
également fondateur de
la relation maternelle.
Perception plus précise
: lors des exercices de
préparation à
l'accouchement, on développe
également chez la maman
la perception de la région
du périnée, des
zones participant à l'accouchement,
pour développer compréhension
et capacités de relâchement
mais aussi dans le but d'une
analgésie de cette zone
abordée un peu plus loin.
Pour contrôler une partie
de son corps ou induire des
sensations dans celle-ci, il
faut tout d'abord en avoir pris
conscience.
Imagination
et futurisation
L'imagination
est "la
capacité de se représenter
des objets, phénomènes
ou événements
absents". Dans le cadre
de la préparation à
l'accouchement, l'imagination
est le germe du futur, un outil
puissant de projection, de préparation.
Elle ouvre le chemin de voies
nouvelles.
L'imagination,
la visualisation d’un projet
représentent le premier
pas, essentiel, de sa réalisation.
L'objectif et sa réalisation
"prennent corps".
Acceptation
progressive
(terme sophrologique, technique
utilisée également
en hypnose)
Il
s’agit de vivre, en état
de relaxation et/ou hypnotique
et par l’intermédiaire
de l’imagination, une situation,
un événement à
venir sous un angle positif
et dans ses moindres détails.
Une répétition
générale en quelque
sorte.
La visualisation, la projection
dans une situation anticipée
apporte de nombreux atouts,
autant d'un point de vue psychologique
(habituation, positivisme) que
d'un point de vue psycho-moteur
(apprentissage conscient et
inconscient) ou technique (developpement
des automatismes, des différentes
compétences).
La visualisation
présente des avantages
non-négligeables : développement
des repère spatiaux,
temporels mais aussi maturation
psycho-corporelle : le système
nerveux ne fait pas la différence
entre réel et imaginé.
Visualiser, c'est donc se donner
un moyen de répétition
supplémentaire, de préparation
et tensionnelle, et psychique.
Il est bien entendu que lorsqu'il
est question ici de visualisation,
il ne s'agit pas exclusivement
ou nécessairement d'images,
chacun vivant la projection
selon ses propres canaux de
perception (visuels, auditifs,
kinesthésiques).
Analgésie
Utilisée de plus
en plus couramment, l'analgésie
sophrologique et/ou hypnotique
est également un outil
utile. En pratiquant, la maman
développe ses capacités
à analgésier la
zone concernée par l'accouchement,
provoquant ainsi une nouvelle
ressource de confort. Ce qui
ne signifie pas aneesthésier
ou insensibiliser complêtement,
mais établir un contrôle
naturel sur les sensations désagréables
ou douloureuses.
En
haut
DOSSIER
PERFORMANCE SPORTIVE
Changement
et objectif /
Schéma
corporel et monde des sensations
/ Importance
de la découverte et de
la maitrise respiratoire
/ Le
dialogue tonique
/ Imagination
et futurisation
La
performance sportive est une
rencontre, celle du corps et
de l’esprit. Cette rencontre
devient performante au contact
d’une troisième dimension
: l’état interne du sujet
(confiance, concentration, performance…)
Accompagner
la performance, c’est permettre
que cette rencontre triangulaire
soit optimale. En découleront
alors naturellement des développements
techniques, physiques et/ou
tactiques. L’intérêt
de cette relation à trois
est d’être bilatérale.
Les connexions et moyens d’action
sont donc nombreux. Sont présentés
ici quelques outils et notions.
Outils -
Notions
Changement
et objectif
La base du processus
de changement est extrèmement
simple. On pourrait la définir
comme suit :
Dilts/ Croyance
et santé/ La méridienne
On a un individu
qui se plaint de son état
présent, plus ou moins
adapté à la réussite
ou au bien-être, qui désire
donc être autrement, changer.
Pour cela il a des ressources,
mais il n'y a que peu ou pas
accès, car des interférences
sont installées entre
l'individu et ses ressources.
Le questionnement
d'objectif va servir à
préciser état
présent et état
désiré, et commencer
à s'intéresser
aux interférences, aux
obstacles au changement.
Exemple de questionnement
d'objectif :
1) Objectif
lui-même : énoncé
clair et précis, réaliste,
sans distorsion, omission… ex
: « Je voudrai aller bien
» est un exemple d’objectif
vague et insondable. «
Aller bien » peut vouloir
dire tellement de choses. Il
faut donc définir, matérialiser,
poser les « bornes »
de ce désir…
2) En quoi
est-ce important pour le sujet.
Pour atteindre un objectif,
il est nécessaire d’être
motivé et le sujet lui-même
a besoin de préciser
ces motivations, voire d’en
prendre conscience. Il y a dans
cette questions des valeurs,
sentiments importants, prépondérants.
Mis à jour, ils «
boostent » la motivation
à changer.
3) Quand
le sujet saura-t-il qu’il a
atteint l’objectif ?
Là aussi, important
de poser le cadre de réalisation,
qui pourrait fluctuer, être
vague et créer de l’insatisfaction
chronique, du découragement…
4) Contexte
de réalisation :
quand, où, comment….
?
Bien décrire ce
contexte, c’est déjà
poser le germe du changement,
se projeter, se voir ayant atteint
l’objectif. C’est également
peut-être se découvrir
différent de ce qu’on
aurait pu supposer.
5) Ecologie
: y-at-il un problème
à changer ? Question
un peu surprenante, mais qui
est souvent prépondérante
: quand un individu change,
c’est tout un système
auquel il appartient qui évolue
avec lui. Anticiper cela, c’est
mettre à jour des obstacles
au changement.
6) Qu’est-ce
qui a empêché d’atteindre
l’objectif jusqu’à présent
? Consciement, le sujet
a peut-être déjà
une idée des obstacles,
réels ou imaginés.
Là, l’expression de ces
obstacles est importante, peut
donner déjà un
début de réponse
à la résolution
du problème.
7) Qu’est-ce
qui a manqué jusqu’à
présent pour atteindre
l’objectif, quelles ressources
? Là aussi, la formulation
est importante, la structure
même de ce qui est dit,
les images, le sujet explique
ce dont il a besoin, donne le
mode d’emploi, consciemment
ou non.
Critères
de validité de l'objectif
- Un objectif
est formulé au présent
et à la forma affirmative.
- Un objectif est réalisable
- Un objectif a une résolution
interne, dépend de l'individu
lui-même.
- Un objectif
est précis
- Un
objectif et sa réalisation
sont atteints si ils sont écologiques
(ne mettent pas en péril
l'équilibre de l'individu).
Bref s'il n'y a pas d'inconvénient(s)
venant interférer la
sur la réalisation.
Les interférences
au changement
Nous avons donc
quelqu'un qui veut changer mais
qui n'y arrive pas ou de manière
insatisfaisante. Il y a donc
des interférences installées
entre ce qu'il est au présent
et ce qu'il veut devenir. Ces
obstacles peuvent être
multiples :
1) La personne
ne sait pas comment créer
une représentation du
changement ou cxomment se comporter
après le changement.Bref,
elle n'a pas le mode d'emploi.
2) La personne ne se donne
pas la possibilité de
changer. Elle a les moyens,
mais ne se les donne pas, faute
de temps par exemple, pensant
qu'un changement est long et
laborieux...ou à l'inverse
(qui revient au même,
car dépendant de la même
croyance), pensant qu'un changement
rapide n'est pas un "vrai"
changement.
3) Une partie
de la personne ne veut pas changer,
consciemment ou non ("si
j'arrête de fumer, je
vais grossir").
Ressources
et interférences
Le processus
de changement va donc consister
à préciser l'objectif
et à développer
et/ou générer
les ressources nécessaires
pour l'atteindre. Il sera donc
également nécessaire
de traiter les interférences.
Les outils présentés
dans cet article, psycho-corporels,
mentaux, physiologiques... sont
des techniques rendant possible
cette évolution, des
passerelles entre l'individu
et ses ressources.
En
haut
Schéma
corporel et monde des sensations
Toute
difficulté naît
d’une dysharmonie du sujet :
- par
rapport à lui-même
- par
rapport à son entourage
- par
rapport au monde
Le
premier support du sujet est
le corps. Toute dysharmonie
passe par une représentation
limitantée ou déformée
du corps, un ressenti flou ou
parcellaire.
Tout développement
ou amélioration trouvera
donc une ressource importante
dans le schéma corporel
en tant que réalité
vécue, dans le développement
des perceptions relatives à
ce support premier et fondamental.
Le
schéma corporel
en tant que réalité
vécue, principe cher
à la Sophrologie est
un outil appréciable,
accompagné d’idées
« vittoziennes »
(rééducation psychosensorielle).
Pour contrôler son corps
et en obtenir le meilleur, il
faut tout d'abord le ressentir
et le connaitre. On ne connait
que ce qu'on a pu rencontrer.
Les exerices psycho-corporels
sont une occasion de rencontre.
La
reconnaissance du schéma
corporel et du monde des sensations
élargit le champ de conscience
de l’individu. Sensations corporelles,
maîtrise de soi, gestion
du stress, capacités
d’adaptation, confiance en soi,
… On imagine clairement les
avantages du développement
de ces compétences dans
le cadre de la perfomance sportive.
Perceptions internes qui dans
un deuxième temps, permettront
visualisations, projections
efficaces et réellement
ressenties et vécues.
En
haut
Importance
de la découverte et de
la maîtrise respiratoire
-
La respiration est la seule
fonction vitale dépendante
du système neuro-végétatif
que l’homme puisse maîtriser.
Participant à la régulation
du système nerveux, de
la circulation sanguine, la
fonction respiratoire est bien
entendu capitale d’un point
de vue physiologique.
D’un
point de vue psychologique,
la relation entre respiration
et état émotionnel
n’est plus à prouver.
Mais, dans le cadre de l’anxiété
et de la gestion émotionnelle,
l’important est de constater
que cette relation est bilatérale
:
La
vie psychique influe sur la
respiration.
La
respiration influe sur la vie
psychique.
-
Respiration ventrale : le terme «
respiration ventrale »
est souvent employé.
Il est pratique mais peut jeter
le trouble sur l’activité
respiratoire. On ne respire
avec son ventre.. Il s’agit
de dilater le ventre, de faire
descendre la masse viscèrale
en détendant les muscles
abdominaux. pour descendre le
seuil de la respiration et accroître
le volume pulmonaire (la place
dont disposent les poumons).
Cette
idée à le mérite
de rétablir la mobilité
du diaphragme, de réhabiliter
une respiration naturelle. La
respiration « abdominale
», est celle du bébé,
de l’adulte pendant son sommeil
ou de l’animal. Bref une respiration
normale, originelle, qui disparaît
avec le temps, pervertie par
la vie sociale, l’éducation
« tiens-toi droit, rentre
ton ventre », par toutes
sortes d’inhibitions ou d’images
négatives associées
au corps.
La
respiration « ventrale
» est naturelle. Sa révélation
ne doit pas être forcée
ou artificielle. Il s’agit uniquement
d’un retour au source, non d’un
mécanisme de plus : cette
respiration incarne et enracine.
La
maitrise respiratoire est un
outil de détente, de
gestion du stress simple et
puissant.
En
haut
Le dialogue
tonique
a.
Tonus musculaire
La
physiologie de l’individu présente
deux types de muscles :
-
Muscles lisses (ou muscles blancs)
: leur contraction est autonome,
involontaire ou soumise au système
nerveux
végétatif.
-
Muscles striés (ou muscles
rouges ou muscles squelettiques)
: unissant les os, ils permettent
la mobilité du
sujet.
La contraction de ces muscles
est volontaire, soumise au contrôle
cérébral.
Ce
sont les muscles striés,
muscles volontaires, qui nous
intéressent ici. Ces
muscles sont maintenus dans
un
état de
contraction partiel mais permanent
: le tonus musculaire, qui permet
par exemple de maintenir le
corps
dans une
situation donnée. Ce
seuil minimal de contraction
est bien entendu variable selon
l’individu.
b.
Régulation
Les
chocs, émotions agissent
sur la fonction tonique du muscle,
d’où l’importance de
l’apprentissage de sa
régulation
en relaxation. Selon ses capacités,
le sujet répondra de
deux manières à
une agression :
-
Dérèglement du
tonus musculaire : agressé,
le sujet se contracte exagérément.
Cette dépense d’énergie
ne lui permet pas d’agir correctement
pour résoudre le problème.
D’autres sollicitations surgissent.
N’ayant pas retrouvé
tout son tonus musculaire, cette
nouvelle agression est encore
plus mal vécue que la
précédente… La
tension devient chronique.
-
Régulation du tonus musculaire
: le tonus musculaire est plus
bas. L’agression ne crée
pas ou peu de tensions. Le sujet
peut réagir, avoir accès
à ses ressources puis
retrouver rapidement et aisément
son état de départ.
c.
Fonction et dialogue tonique
La
fonction tonique est au centre
de la vie de chaque individu,
a fortiori dans le sport.
Dans
ce cadre, l'efficacité
dépend essentiellement
du dialogue tonique que l’individu
peut mettre en place. Répondre
aux demandes de manière
sereine, dans un corps libre
et épanoui, établir
une relation non-tensionnelle
avec ce qu'il est en train de
faire
Ce
dialogue est autant physiologique
que psychologique. C’est d’ailleurs
là une de ses spécificités.
Réconciliant
intellect et corporalité,
il apporte à l’individu
une juste et libre appréciation
de son rapport au monde.
La
maîtrise de ce dialogue
est le but de la relaxation
et de la sophrologie. Là
encore, cette notion est importante
dans le cadre de la performance
sportive : un des points importants
en situation de perfomance est
de pouvoir réguler ce
dialogue, s'installer dans un
degré de stimulation
optimum, ni trop fort, ni trop
faible. Sensibilisé à
ce dialogue, le sportif prend
ses marques, sait se placer
peu à peu dans l'état
qui lui convient le mieux.
En
haut
Imagination
et futurisation
Définition
de l'imagination
"C'est la
capacité de se représenter
des objets, phénomènes
ou événements
absents"
Réhabilitation
de l'imagination
L’imagination
est prépondérante
dans l’évolution de l’individu.
Elle ouvre le chemin de voies
nouvelles.
L'imagination,
la visualisation d’un projet
représentent le premier
pas, essentiel, de sa réalisation.
La
recherche d’une évolution,
d’un état, de sensations
passe donc par une réhabilitation
de l’imaginaire et par son utilisation
en tant qu'outil de développement
personnel, d'évolution
ou de changement.
Techniques de
futurisation :
Des
techniques de sophrologie, ,relaxation,
hypnose et PNL utilisent l'imagination
comme outil de changement ou
d'évolution.
-
Acceptation progressive
(terme sophrologique, technique
utilisée également
en hypnose)
Il
s’agit de vivre, en état
de relaxation et/ou hypnotique
et par l’intermédiaire
de l’imagination, une situation,
un événement à
venir sous un angle positif.
Se
projeter confiant et maître
de soi, très concrètement,
dans un événement
qui habituellement pose problème
libère de nouveaux axes
du possible. L’horizon de l’individu
s’élargit, il s’en imprègne
: « cela peut bien se
passer ».
-
Correction sérielle
(terme sophrologique, on parlera
de travail sur les ancrages
en hypnose et PNL)
Toujours en état
de relaxation, le sujet fait
alterner images négatives,
stressantes et image de bien-être
jusqu’à ce que les situations
anxiogènes soient vécues
sereinement.
L’individu,
peu à peu s’éloigne
de son angoisse, se détend,
vit calmement les images habituellement
perturbantes. Il s’en rend compte,
en éprouve plaisir et
satisfaction. Là encore,
le champ du possible s’élargit.
Encore
une fois imagination et positif
ne sont pas de vains outils.
L’une sert à conceptualiser,
ouvrir le champ du réalisable,
l’autre à construire
le projet ainsi défini.
La visualisation
dans le sport, autant d'un point
de vue psychologique que d'un
point de vue psycho-moteur ou
technique est un élément
essentiel (il n'y a qu'à
observer un skieur avant une
descente ou un sauteur en hauteur
juste avant qu'il s'élance).
La visualisation
présente des avantages
non-négligeables : développement
des repère spatiaux,
temporels mais aussi maturation
psycho-corporelle : le système
nerveux ne fait pas la différence
entre réel et imaginé.
Visualiser, c'est donc se donner
un moyen de répétition
supplémentaire, d'habituation
et tensionnelle, et psychique.
Il est bien
entendu que lorsqu'il est question
ici de visualisation, il ne
s'agit pas eclusivement ou nécessairement
d'images, chacun vivant
la projection selon ses propres
canaux de perception (visuels,
auditifs, kinesthésiques).
En
haut
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